
Séverine Balavoine est une autrice que j'adore, ses histoires sont toujours authentiques, avec des thèmes importants et une diversité intéressante.
L'alcôve est, depuis le départ, une série que j'ai eu énormément de plaisir à suivre, dont j'ai attendu chaque tome avec impatience, heureuse de retrouver ses personnages. Et bien sûr, ce cinquième tome ne faisait pas exception, même s'il y a une pointe de nostalgie à l'idée que ce soit le dernier et que nous ne retournerons plus à l'alcôve.
Dans le tome 4 j'avais beaucoup apprécié découvrir Alexis qui a la particularité d'être trans et il méritait vraiment d'avoir son propre tome. J'ai lu très peu de roman avec des personnages trans et c'est particulièrement important qu'il y en ait, surtout en ce moment. Évidemment il faut que le sujet soit bien traité, mais avec Séverine, je savais d'avance que ce serait le cas.
Alexis m’a énormément touché, par son hypersensibilité et son parcours difficile, certaines choses m’ont assez révoltée.
Et puis il y a Vince, l’un des videurs à l'alcôve et c’est difficile de lui trouver le moindre défaut. Je crois qu’on a tous besoin d’un Vince dans nos vies. Sa relation avec sa grand-mère m'a beaucoup plu.
L’histoire est hyper douce, même s'il y a des moments difficiles. Mais surtout je raffole des histoires de coup de foudre, quand les choses semblent évidentes dès la rencontre et que ça ne tourne pas autour du pot pendant des pages et des pages. J’ai adoré cet aspect de l’histoire, c’était beau.
J’avoue par contre que les personnages des deux premiers tomes m’ont un peu manqué (je n'ai pas eu ma dose de Louka, je boude ;)).
Ce tome 5 termine à merveille cette belle série (et maintenant j’ai envie de relire Louka).