mardi 20 mars 2012

Emma l'entremetteuse


Dans ma découverte des adaptations des romans de Jane Austen, je suis en pleine période Emma. Après l'adaptation ITV, que j'avais trouvé assez lisse et un peu ennuyeuse, j'ai découvert cette version de 1997 avec Gwyneth Paltrow dans le rôle titre.
Le casting me paraissait vraiment alléchant, avec entre autre Ewan McGregor interprétant Frank Churchill, ou encore Toni Collette.

Un petit rappel de l'histoire, nous suivons pendant une année la vie d'Emma et de son entourage dans une petite ville de l'Angleterre du XIXe avec les codes et les conventions de l'époque comme sait si bien les décrire Jane Austen.

Et bien je n'ai pas aimé cette adaptation, je n'ai pas été convaincue par le jeu des acteurs, un peu surjoué et manquant de naturel à mon goût.
Mais je n'étais pas dans les meilleurs conditions de visionnage car sur mon DVD je n'avais pas de sous-titre français, ça m'a surpris d'ailleurs. J'avais donc le choix entre une VF épouvantable ou une VO avec sous-titre anglais et j'ai passé mon temps à jongler entre les deux.
Les passages que j'ai regardé en VO, ma compréhension de l'anglais oral étant calamiteuse, je me suis raccrochée à la lecture des sous-titre, mais à suivre en anglais c'était un peu laborieux, surtout avec des personnages comme Miss Bates extrêmement bavard. Donc je repassais régulièrement en VF pour un peu de répit, mais ce doublage français est tout simplement une honte et un massacre.

Mais ce qui m'a vraiment déplu dans cette adaptation c'est que je trouve qu'elle caricature les personnages, on a du mal à s'y attacher, certains rôles sont complètement tronqués et perdent tout leur intérêt (Jane Fairfax, Frank Churchill...)
Emma devient plus peste qu'elle ne l'ai réellement, plus comploteuse, Harriet plus stupide...
Je n'ai pas adhéré et je trouve que l'oeuvre de Jane Austen est vraiment dénaturée dans cette adaptation.

Un billet pour mon challenge austinien.

lundi 12 mars 2012

Eloge de la lenteur - Carl Honoré


Présentation de l'éditeur :
Aujourd'hui, la culture est à la rapidité. Mais dans cette course contre la montre, rien ne survit - notre travail, notre santé, nos relations, notre vie sexuelle. Nous sommes si pressés que la personne ou la chose qui nous ralentit représente, d'emblée, l'ennemi à abattre. Tout un courant d'opinion met en question ce culte de la vitesse et réaffirme les vertus de la lenteur. Baptisé " Slow ", il ne prétend nullement qu'il faut tout faire à une allure d'escargot mais souligne que notre qualité de vie passe par un meilleur équilibre entre rapidité et lenteur. L'enquête de Carl Honoré, menée de pays en pays, montre les différentes formes prises par ce phénomène qui touche de plus en plus de monde. Et si un bon usage de la lenteur pouvait rendre nos vies plus riches et plus productives ?
Carl Honoré est journaliste. Il a travaillé pour l'Economist, l'Observer, le National Post et le Houston Chronicle. Il vit à Londres. Best-seller international, Eloge de la lenteur est traduit en plus de 20 langues.

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Ce livre me tentait, mais je ne savais pas trop à quoi m'attendre en l'ouvrant. Le propos est clair, intéressant, ce livre s'adresse à tous et j'ai beaucoup aimé sa facilité de lecture.
Il m'a vraiment intéressé et m'a fait me poser certaines questions, parmi les suivantes, un peu en vrac :

Pourquoi courrons-nous ? Pourquoi sommes-nous toujours pressés ? Nos agendas sont surchargés et pas une minute à nous ?

Mais quand on fait le bilan d'une journée, est-ce que cela valait le coup ? Toutes ces choses si urgentes à faire sont-elles si importantes, est-ce cela qui donnera du sens à nos vies, en avons nous seulement profité ou l'avons nous fait dans la précipitation pour mieux passer à l'activité suivante ?

C'est en cherchant des livres pour son fils avec le principal critère qu'ils soient le plus court possible afin de d'écouter la lecture du soir que l'auteur à eu ce déclic qui l'a conduit à écrire ce livre et à livrer une véritable réflexion sur cette vitesse qui nous obsède parfois sans que nous en ayons conscience.

Je dois dire que durant ma lecture je me suis surprise à ralentir le pas pour profiter d'un rayon de soleil, où prolonger mon repas de quelques instants en savourant mon café, plutôt que l'avaler d'une traite et courir retravailler, ces petits instants précieux font du bien.
Même dans le cadre du travail, qui peut dire qu'il est plus performant dans la précipitation ?

J'ai aimé aussi toutes la partie sur la télévision et les écrans qui sont tellement chronophages.

Si votre vie est une course et que vous en avez parfois assez, je ne saurais trop vous conseiller ce livre, il fait vraiment du bien et remets certaines choses à leur place sur nos préoccupations.
A lire, vraiment...

Merci à Hérisson qui l'avais glissé dans le colis que j'avais gagné sur son blog.

mercredi 7 mars 2012

Celle que je suis - Vanyda


J'avais déjà parlé de cette série lorsque j'avais lu les deux premiers tomes : Celle que je ne suis pas et Celle que je voudrais être.

J'attendais avec impatience la sortie du tome 3 qui clôture cette histoire sur le thème de l'adolescence.
L'histoire est tout à fait dans la continuité des deux premiers et je l'ai tout autant aimé.

Valentine a mûri, elle a son premier petit ami et semble enfin construire quelque chose pour elle-même et plus pour faire comme ses amies.
Le titre des 3 tomes et l'évolution qu'ils contiennent est vraiment bien pensé, tout est dit, il y a quelques chose de vraiment touchant dans cette BD.

J'ai un peu de mal à parler de cette série car j'ai l'impression d'avoir déjà tout dit dans mon billet précédent.
Je ne peux donc que vous recommander chaudement cette lecture.

Catégorie Illustré (albums, BD, comics, manga)

jeudi 1 mars 2012

Lady Susan - Jane Austen



Voici bien longtemps que je n'avais plus participé au blogoclub. Pour cette session le thème était : roman épistolaire.
Et quand j'ai vu que le titre retenu était une oeuvre de Jane Austen, Lady Susan j'étais ravie. Et pour couronner le tout, j'ai reçu ce livre lors du swap Jane Austen, je n'avais donc plus qu'à me plonger dedans.

Lady Susan est une jeuve veuve et le moins que l'on puisse dire c'est que c'est une personne parfaitement détestable, imbue d'elle même, fine manipulatrice, peu aimante particulièrement avec sa fille.
Pour elle, la vie semble être un jeu permanent de séduction et elle excelle dans l'art de se faire passer pour ce qu'elle n'est pas et d'embobiner tout son petit monde.
La seule personne qui la perce à jour est sa belle soeur, chez qui elle vit suite à la mort de son mari. Avant cela elle a vécu quelques temps chez des amis, mais ayant séduit l'homme de la maison sous les yeux de sa femme, elle a dû partir.

S'agissant d'un roman épistolaire, l'histoire nous est racontée au travers de la correspondance des personnages, principalement celle de Lady Susan avec sa meilleure amie (à la moralité aussi douteuse que la sienne) et celle de Mrs Vernon (sa belle-soeur), avec sa mère à qui elle fait des comptes rendus outrés des agissements de Lady Susan, celle-ci ayant en plus entrepris de séduire son frère.

Comme chaque oeuvre de Jane Austen, ce fut une lecture très agréable.
Evidemment ce livre très court n'est pas comparable à ses chefs d'oeuvres tels que Orgeuil et préjugés, raisons et sentiment... De plus il s'agit de l'une de ses premières oeuvres.

Le format épistolaire permet de connaître les avis et pensés de tous les protagonistes et de percer à jour Lady Susan, j'ai beaucoup aimé cette façon d'écrire.

C'était vraiment une excellente lecture, mais avec Jane Austen, peut-il en être autrement ?


Catégorie classique

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