samedi 25 septembre 2010

Utena


Il s'agit d'un dessin animé japonais datant de 1997. Une série en 39 épisodes, plus un long-métrage et également une bande dessinée (que je n'ai pas lu, mais qui me tente nettement moins).
J'ai découvert cette série lors de sa sortie en France (c'était en K7 à l'époque, c'était que le début des DVD) et c'est l'une de mes séries favorites. L'envie m'a pris après tout ce temps de la revoir, un peu par nostalgie, beaucoup pour me remémorer ce que j'avais oublié...
J'avais un peu peur comme à chaque fois que l'on se replonge dans quelque chose que l'on a adoré, longtemps après, que cela ai mal vieilli ou que le charme n'opère plus et bien là pas du tout, j'ai été captivée du début à la fin tout comme à l'époque.

Tout d'abord l'histoire. Utena est une jeune collégienne japonaise ordinaire, si ce n'est qu'elle porte l'uniforme des garçons et cultive un esprit garçon manqué.
Mais dans sa nouvelle école il se passe des choses bizarres, un mystérieux cercle, appelé le cercle de la rose organise des duels à l'épée dont l'enjeu est Anthy une jeune fille du collège, elle est la fiancée de la rose. Ce cercle reçoit des lettres des "confins des l'univers" et l'un d'entre eux pourra "révolutionner le monde" à l'issu de tous ces duels.
Utena se retrouve malgré elle mêlée à tout cela et le sort de Anthy la préoccupant, elle décide de la protéger.

Ce que j'adore dans cette série c'est qu'elle est décalée. Les premiers épisodes laissent entrevoir une histoire pour fille, un peu mièvre, il ne faut pas s'y fier, les personnages prennent vite une épaisseur psychologique vraiment intéressante, les sentiments deviennent extrèmes et aucunes relations ne semblent vraiment saines, ni clairs, chaque personnages a ses secrets plus ou moins inavouables et la tension ne fait que monter jusqu'au final !

Par contre je déconseillerai cette série pour quelqu'un qui n'a pas un minimum de connaissance du monde manga et de l'univers shojo (pour filles), cette série ne me semble pas facilement abordable sans certains codes du genre et risque de dérouter.
Elle est d'une grande richesse, au niveau des personnages, de l'intrigue, de l'ambiance un peu décalée, jonglant entre un univers petite fille et des allusions sexuelles à peine voilée, voir très explicites sur la fin, même si ça reste visuellement soft. Les allergiques à toutes allusions liées à l'homosexualité s'abstiendront également.
A voir en VO uniquement (comme tous les dessins animés japonais systématiquement et honteusement massacrés en doublage pourri).

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