jeudi 30 juillet 2009
Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran - Eric-Emmanuel Schmitt
Résumé
Il s'agit de l'histoire de Momo, 12 ans, abandonné par sa mère, puis son père. Il est adopté par Monsieur Ibrahim, l’épicier arabe du quartier, musulman.
Ensemble ils partiront en voyage, un voyage dont Momo reviendra transformé.
Ce livre est présenté par l'éditeur comme : "une leçon de sagesse, de tolérance, de fatalisme et de bonté. Une fable complice pour tous les âges, d’un charme irrésistible."
Mon avis
J'avais beaucoup entendu parler ce de livre et puis j'en ai entendu lire un extrait dans des circonstances un peu particulière, c'était un à un enterrement et cette lecture m'avait touchée, je me suis donc précipitée l'acheter.
Mais finalement je n'ai pas vraiment aimé, le tout début du livre où il est question du jeune Momo et des prostitués m'a un peu dérangé et m'a laissé une sensation désagréable qui m'a empéché de vraiment adhérer à l'histoire.
De plus le format est trop court, et ne laisse pas le temps d'approfondir, j'avais déjà fait la même réflexion au sujet du sumo qui ne pouvait pas grossir, du même auteur.
L'histoire est belle et pleine d'humanité et de tolérance, c'est indéniable, mais je n'ai pas vraiment apprécié.
lundi 27 juillet 2009
Foucquet, coupable ou victime - Georges Bordonove
Avant de parler du livre, petite explication...
Cette année pour mon anniversaire, avec mon chéri, nous sommes allés visiter le château de Vaux-le-Vicomte, j'en avais envie depuis très longtemps. Et au final j'ai été un peu déçue, pas par le château en lui même, mais par l'organisation des visites ou plutôt des non-visites, car pour avoir droit à un guide, il faut être en groupe, donc si on vient seul, il faut se contenter, de quelques pauvres panneaux avec de rares indications ou un audio-guide payant (déjà que l'entrée est chère) avec des commentaires longs et plats et au final pas très intéressant...
Bref, rien à voir avec une visite avec un bon guide... donc je suis restée frustrée de ma visite avec l'impression d'avoir vu des belles choses, mais sans plus, alors que le côté historique m'intéressait au plus haut point.
Je me suis donc précipitée sur les livres vendus sur place et j'ai acheté celui-la (ainsi qu'un autre sur Le Nôtre).
Nicolas Foucquet était le propriétaire de ce château, un grand homme de son temps, surintendant des finances sous Mazarin, arrêté par Louis XIV, alors tout jeune roi, il a fini sa vie en prison à la suite d'un procès douteux pour malversation.
L'affaire est obscure, savait-il des secrets d'états concernant Louis XIV qu'il fallait cacher à tout prix ? En tout cas il avait causé la colère du monarque qui a mis tout les moyens en oeuvre pour le briser, avec dans l'ombre, Colbert, grand ennemi de Foucquet.
Il y a eut beaucoup de théories sur le mort de Foucquet, il s'est même dit qu'il était le fameux homme au masque de fer.
Ce livre raconte sa vie et explique toutes les pistes possibles, sur cet homme qui était aussi un grand mécène (Molière, la Fontaine, Corneille...)
L'aspect historique du livre m'a beaucoup intéressé, même si il ne contient pas de grandes révélations, comme le dit l'auteur, les secrets de Louis XIV resteront à jamais bien gardés.
D'un point de vue littéraire, j'ai trouvé le style de Bordonove un peu laborieux par moment, néanmoins j'ai apprécié cette lecture.
Un petit mot sur l'auteur, Georges Bordonove, il n'était pas historien de métier, mais il s'est fait connaître par ses écrits sur l'histoire, biographies ou romans, et notament sa collection Les Rois qui ont fait la France.
J'ai d'autres livres de lui dans ma PAL (le 1er tome des Rois qui ont fait la France, consacré à Clovis et une biographie de Mazarin), j'en reparlerais donc.
vendredi 24 juillet 2009
Le Horla - Guy de Maupassant
Extrait
" Or, ayant dormi environ quarante minutes, je rouvris les yeux sans faire un mouvement, réveillé par je ne sais quelle émotion confuse et bizarre. Je ne vis rien d'abord, puis, tout à coup. il me sembla qu'une page du livre resté ouvert sur ma table venait de tourner toute seule. Aucun souffle d'air n'était entré par ma fenêtre. Je fus surpris et j'attendis. Au bout de quatre minutes environ, je vis, je vis, oui, je vis de mes yeux une autre page se soulever et se rabattre sur la précédente, comme si un doigt l'eût feuilletée. Mon fauteuil était vide, semblait vide ; mais je compris qu'il était là, lui, assis à ma place, et qu'il lisait. "
Mon avis
Je n'avais jamais lu de Maupassant, mais je regarde avec beaucoup de plaisirs les adaptations de ses nouvelles sur France 2 (la série chez Maupassant) donc j'avais très envie de découvrir cet auteur.
Mon choix s'est porté sur le Horla, en fait il s'agit d'un recueil de nouvelles, dont le horla.
Quel choc que la lecture de ce livre ! J'ai été saisie par ses histoires, ses descriptions tellement vivantes.
Et surtout la force du récit le horla qui raconte l'histoire d'un homme qui devient fou, c'est vraiment saisissant surtout lorsque l'on sait que Maupassant est lui-même devenu fou à la fin de sa vie.
La façon dont il raconte cette histoire est vraiment angoissante, je dois dire que l'ayant lu avant de m'endormir (fatale erreur), j'ai eut du mal à trouver le sommeil.
Les autres nouvelles sont aussi très bien, quoique plus courte, des situations tragiques, d'autres drôles ou cocasse, mais toujours un style exceptionnel et prenant.
En tout cas le tableau de Courbet en couverture se prête parfaitement au titre.
lundi 20 juillet 2009
BD - Largo Winch
Description
Sans famille ni attaches, contestataire, coureur, vagabond, iconoclaste et bagarreur, il se retrouve, à vingt-six ans, à la tête d'un empire de dix milliards de dollars... Découvrez Largo Winch, le milliardaire en blue jeans. Et attachez vos ceintures !
J'ai achevé la lecture des 16 tomes de cette BD sorti actuellement.
Je dois dire qu'au départ, je n'ai pas tellement accroché, j'étais assez gênée par l'univers on ne peut plus machiste de cette BD où toutes les femmes n'y sont que des pures caricatures, et puis finalement je me suis concentrée sur l'histoire et j'ai suivi les aventures de Largo avec intérêt.
J'ai aussi eu la chance qu'on me les prête, je ne suis pas sur que j'aurais investi dans l'intégrale de la série sinon.
Bref une lecture distrayante, sans plus.
Liste des volumes actuellement disponible :
Le film n'est pas si mal, mais j'ai été un peu perturbée de toutes les libertés prises avec l'histoire qui au final n'a plus grand chose à voir...
Des personnages principaux zapés, d'autres qui n'existent absolument pas dans la BD, bref au final j'ai eu du mal à vraiment accrocher.
Sans famille ni attaches, contestataire, coureur, vagabond, iconoclaste et bagarreur, il se retrouve, à vingt-six ans, à la tête d'un empire de dix milliards de dollars... Découvrez Largo Winch, le milliardaire en blue jeans. Et attachez vos ceintures !
J'ai achevé la lecture des 16 tomes de cette BD sorti actuellement.
Je dois dire qu'au départ, je n'ai pas tellement accroché, j'étais assez gênée par l'univers on ne peut plus machiste de cette BD où toutes les femmes n'y sont que des pures caricatures, et puis finalement je me suis concentrée sur l'histoire et j'ai suivi les aventures de Largo avec intérêt.
J'ai aussi eu la chance qu'on me les prête, je ne suis pas sur que j'aurais investi dans l'intégrale de la série sinon.
Bref une lecture distrayante, sans plus.
Liste des volumes actuellement disponible :
- L'Héritier
- Le Groupe W
- O.P.A.
- Business Blues
- H
- Dutch Connection
- La Forteresse de Makiling
- L'Heure du Tigre
- Voir Venise...
- ...Et mourir
- Golden Gate
- Shadow
- Le Prix de l'argent
- La Loi du dollar
- Les Trois yeux des gardiens du Tao
- La Voie et la vertu
Le film n'est pas si mal, mais j'ai été un peu perturbée de toutes les libertés prises avec l'histoire qui au final n'a plus grand chose à voir...
Des personnages principaux zapés, d'autres qui n'existent absolument pas dans la BD, bref au final j'ai eu du mal à vraiment accrocher.
samedi 18 juillet 2009
L'élégance du hérisson - Muriel Barbery
Description
"Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants. Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai. "
Mon avis
J'avais beaucoup entendu parler de ce livre et j'aimais beaucoup le titre. Je n'ai même pas eu besoin de l'acheter, je l'ai trouvé par hasard dans la pile à lire de ma mère et me suis empressée de lui piquer.
Verdict... j'ai adoré ce livre et je ne me l'explique pas vraiment.
Il ne se passe pas grand chose, il y a quelques clichés, quelques préjugés, le discours anti-psy, m'a un peu gênée, et puis j'ai trouvé l'écriture un peu élitiste, MAIS, une fois commencé je n'ai pas pu le lâcher et je me suis plongée dans l'univers de Renée et de Paloma.
L'arrivée de M. Kakuro, pour moi qui adore le Japon, a été un grand plaisir, une vrai bouffée d'air frais...
Les réflexions philosophiques sur l'art, m'ont vraiment intéressée et fait réfléchir.
Je l'ai fini avec beaucoup d'émotion.
J'attends à présent de voir le film, et ça m'a donnée TRES envie de lire Anna Karénine...
"Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants. Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai. "
Mon avis
J'avais beaucoup entendu parler de ce livre et j'aimais beaucoup le titre. Je n'ai même pas eu besoin de l'acheter, je l'ai trouvé par hasard dans la pile à lire de ma mère et me suis empressée de lui piquer.
Verdict... j'ai adoré ce livre et je ne me l'explique pas vraiment.
Il ne se passe pas grand chose, il y a quelques clichés, quelques préjugés, le discours anti-psy, m'a un peu gênée, et puis j'ai trouvé l'écriture un peu élitiste, MAIS, une fois commencé je n'ai pas pu le lâcher et je me suis plongée dans l'univers de Renée et de Paloma.
L'arrivée de M. Kakuro, pour moi qui adore le Japon, a été un grand plaisir, une vrai bouffée d'air frais...
Les réflexions philosophiques sur l'art, m'ont vraiment intéressée et fait réfléchir.
Je l'ai fini avec beaucoup d'émotion.
J'attends à présent de voir le film, et ça m'a donnée TRES envie de lire Anna Karénine...
mercredi 15 juillet 2009
le sumo qui ne pouvait pas grossir - Eric-Emmanuel Schmitt
Description
Sauvage, révolté, Jun promène ses quinze ans dans les rues de Tokyo, loin d’une famille dont il refuse de parler.
Sa rencontre avec un maître du sumo, qui décèle un « gros » en lui malgré son physique efflanqué, l’entraîne dans la pratique du plus mystérieux des arts martiaux. Avec lui, Jun découvre le monde insoupçonné de la force, de l’intelligence et de l’acceptation de soi.
Mais comment atteindre le zen lorsque l’on n’est que douleur et violence ? Comment devenir sumo quand on ne peut pas grossir ?
Mon avis
C'est le titre du livre qui m'a attiré, comme tout ce qui touche au Japon m'intéresse et que le titre de ce livre est vraiment curieux, je me suis laissé tenter.
C'est un roman très court, à lire d'une traite.
J'ai un avis assez mitigé, en fait... L'auteur veut nous donner une leçon de bouddhisme, ça, j'ai aimé, mais pour le rendre accessible à tous, il l'a rendu tellement simpliste que ça en devient décevant. Je n'ai pas du tout aimé la fin, trop lisse, trop "happy end".
samedi 11 juillet 2009
La petite Louison - Henriette Bernier
Description
La petite Louison, benjamine d’une cuisinière et d’un cordonnier, née en 1777 à Verdun, est une gamine vive et débrouillarde. Elle a douze ans quand la révolution gagne la région. Son destin va basculer. Pris dans la tourmente, ses deux frères meurent dans de tragiques circonstances. Elle-même est accusée de trahison et risque la guillotine... Mon avis
Voici un roman qui traite de la Révolution Française, mais ici pas de Marie-Antoinette, ni même de grande figures révolutionnaire, il y est question de gens "normaux" qui se retrouvent pris dans des évènements qui les dépassent.
C'est une belle histoire, de plus je connais peu de roman qui traite de cette période. J'ai trouvé le style de l'auteur un peu spécial au départ, mais malgré tout une lecture agréable.
vendredi 10 juillet 2009
C'est pas sorcier, Harry ! - Gordon Zola
Description
Les sorciers en ont assez ! Assez qu'on ne les prenne plus au sérieux ! Le succès insensé et planétaire du Petit-sorcier-dont-on-ne-ditpas-le-nom a fait de la sorcellerie aujourd'hui un simple jeu d'enfant ! Cela ne peut plus durer : sorciers, mages et magiciennes ont décidé de se réunir, d'agir et de frapper un grand coup pour affermir leur pouvoir occulte. Ils vont commencer par voler le septième et dernier manuscrit de l'auteur britannique JFK Bowling et plonger le monde des " Poildus " dans la terreur et le chaos. Des services secrets anglais à la mafia en passant par les milices de fans, le monde en émoi se coalise pour retrouver le livre. La France ne peut alors faire moins que de mettre sur les rangs son plus digne représentant, le commissaire Guillaume Suitaume, pourfendeur de malotrus et de nuisibles...
Mon avis
Je m'attendais à un livre distrayant et mettant le cerveau au repos, mais en fait il est plein de jeux de mots et de références culturelles, même de trop je suis sur d'en avoir loupé plein.
Il faut accrocher au style de l'auteur qui adore jouer avec la langue française avec un humour particulier, néanmoins c'est décalé et drôle.
Pour ceux qui aiment Harry Potter et ceux qui n'aiment pas...
jeudi 9 juillet 2009
Au Bonheur des Dames - Emile Zola
Description
Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s'amoncellent, éblouissants, délicats, de faille ou de soie. Tout ce qu'une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connaît une vie d'enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace. Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d'elle le symbole du modernisme et des crises qu'il suscite. Zola plonge le lecteur dans un bain de foule érotique. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie.
Mon avis
Ahhh, Zola, j'ai découvert cet auteur en classe de français au lycée (comme beaucoup j'imagine) et j'avais adoré à l'époque lire l'Assommoir, j'avais ensuite lu le rêve (ou un rêve je ne sais plus), dans un style totalement différent et je m'étais arrêtée là à l'époque.
C'est en farfouillant par curiosité dans la bibliothèque de ma mère que je suis tombée sur l'intégrale des Rougon Macquart (la grande série de Zola) et j'ai choisi de lire Au Bonheur des Dames parce que le titre m'intriguait (j'ai hésité avec Pot Bouille). Bizarrement ses titres les plus connus comme Germinal ou la Bête humaine ne me tentent pas tellement pour l'instant...
Bref, j'ai adoré ce livre ; Zola sait comme personne donner vie à ses personnages et décrire aussi toute une génération et les mutations d'une époque.
Ici on assiste inexorablement à la mort des petits commerces et de leurs propriétaires écrasés par le gigantisme des premiers grands magasins, ici le fameux "Au bonheur des dames".
Les personnages de Zola sont loin d'être des héros, ce sont des hommes et des femmes avec certes des qualités mais également tellement de défaut, mais Zola sait nous les faire aimer.
Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s'amoncellent, éblouissants, délicats, de faille ou de soie. Tout ce qu'une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connaît une vie d'enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace. Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d'elle le symbole du modernisme et des crises qu'il suscite. Zola plonge le lecteur dans un bain de foule érotique. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie.
Mon avis
Ahhh, Zola, j'ai découvert cet auteur en classe de français au lycée (comme beaucoup j'imagine) et j'avais adoré à l'époque lire l'Assommoir, j'avais ensuite lu le rêve (ou un rêve je ne sais plus), dans un style totalement différent et je m'étais arrêtée là à l'époque.
C'est en farfouillant par curiosité dans la bibliothèque de ma mère que je suis tombée sur l'intégrale des Rougon Macquart (la grande série de Zola) et j'ai choisi de lire Au Bonheur des Dames parce que le titre m'intriguait (j'ai hésité avec Pot Bouille). Bizarrement ses titres les plus connus comme Germinal ou la Bête humaine ne me tentent pas tellement pour l'instant...
Bref, j'ai adoré ce livre ; Zola sait comme personne donner vie à ses personnages et décrire aussi toute une génération et les mutations d'une époque.
Ici on assiste inexorablement à la mort des petits commerces et de leurs propriétaires écrasés par le gigantisme des premiers grands magasins, ici le fameux "Au bonheur des dames".
Les personnages de Zola sont loin d'être des héros, ce sont des hommes et des femmes avec certes des qualités mais également tellement de défaut, mais Zola sait nous les faire aimer.
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