Nous y suivons la vie de la famille Brunel. Le père est un orfèvre réputé de Paris, il travaille avec sa femme Mathilde et leur fils cadet.
Leur fille ainée Florie, a 15 ans et va se marier, un mariage d'amour. Mais le jour de son union, elle rencontre Guillaume, le propre cousin de son mari, au premier regard il tombe éperdument amoureux d'elle. Cette passion sera destructrice...
Ce roman dresse surtout un véritable portrait de la vie à cette époque dans le milieu de la bourgeoisie parisienne.
Plein de petits détails du quotidien sont intéressants et nous renseignent sur ce Moyen Age que l'on connait finalement assez mal.
C'est donc un roman de la vie quotidienne et des passions humaines, bien loin des clichés que l'on peut avoir d'habitude, ici pas de chevaliers, ni de château fort.
On se rend compte également de l'importance de la religion, qui régente chaque aspect de la vie. Dieu est omniprésent dans le récit et dans les esprits des personnages.
Nous sommes à l'époque de Saint Louis qui fait d'ailleurs une rapide incursion dans le récit pour rendre la justice sous son arbre, avant de partir en croisade.
Pour ces aspects ce roman est intéressant, il arrive à nous rendre très familier ces personnages d'un autre temps, mais je trouve qu'il met l'histoire au second plan et tourne un peu en rond.
L'ennui s'est peu à peu installé, surtout qu'il fait tout de même plus de 700 pages pour une intrigue qui n'en nécessitait pas tant.
Au bout d'un moment j'avais vraiment hâte de le finir pour passer à autre chose.
Il existe une suite intitulé le jeu de la Tentation, mais je n'ai pas prévu de le lire pour l'instant.
A l'occasion j'aimerai bien voir tout de même l'adaptation en série qui en a été faite.