mercredi 23 août 2017

Retour à Cedar Cove, tome 1 : La Maison d'hôtes - Debbie Macomber



Nous suivons dans ce roman Jo-Marie, une jeune femme qui a perdu son mari moins d'un an après leur mariage. Elle décide de changer de cadre de vie, repartir sur de nouvelles bases pour tenter d’étouffer sa peine.
Elle reprend une maison d'hôte dans la petite ville de Cedar Cove.
Ses deux premiers clients arrivent et chacun semble porter un lourd passé.

Ce roman est souvent désigné comme un feel good, l'un de ses romans doudous où il fait bon se réfugier. Il est vrai qu'à Cedar Cove tout le monde est sympa.
J'ai trouvé les personnages plutôt touchant, Jo-Marie, mais également Josh l'un des clients qui est là parce que son beau-père est mourant, une réconciliation est-elle possible malgré leurs différents de toujours ?
Quant a Abby ? elle a fuit Cedar Cove après avoir provoqué le mort de sa meilleure amie dans un accident de voiture, évènement qu'elle n'a jamais pu se pardonner. Contrainte de revenir à Cedar Cove, peut-elle trouver le pardon ?

C'est effectivement une petite lecture agréable et touchante, idéale pour l'été. Néanmoins sur la fin j'ai trouvé ça un peu convenu. Certains passages m'ont fait lever les yeux au ciel, on est un peu chez les bisounours, mais ça fait du bien de temps en temps ce genre de lecture je l'admets.

mardi 15 août 2017

Rg Veda - Clamp


Aujourd'hui je voulais vous parler d'une série manga, il s'agit de Rg Veda de Clamp, série en 10 volumes publiée au Japon de 1990 à 1996 (ça nous rajeunit pas ^^).

Clamp, c'est un groupe de mangaka au féminin. Durant la période Rg Veda, je crois qu'elles étaient 7, elles sont 4 maintenant. Elle sont également les autrices (entre autre) de Card Captor Sakura, X, xxxHOLiC, Tsubasa-Rerservoir Chronicle, Tokyo Babylon...
Les Clamp ont vraiment marqué le monde du manga dans les années 1990, même si j'ai l'impression qu'elles sont moins connues maintenant.

Avant de parler du manga en lui même, il me semble intéressant d'apporter quelques précisions historiques. Les védas à l'origine sont 4 livres sacrés, les livres fondateurs de la religion hindouïste. Le Rigveda (ou RgVeda) est l'un de ses livres, une collection d'hymnes sacrés.

Avec ce manga nous faisons une plongée dans le royaume céleste, le monde des dieux où Taishakuten règne en maître par la force et la violence après avoir pris le pouvoir et tué l'empereur précédent ainsi que Ashura-ô, le dieu de la guerre pourtant réputé invincible.
Taishakuten envoi Yasha-ô, l'un des dieux gardiens, tuer la prophétesse de l’ancien empereur, mais elle lui fera une étrange prophétie qui sera le point de départ de la rébellion contre Taishakuten.

Pour moi ce manga est culte ! Je l'ai découvert dès sa sortie en France dans les années 1990, et je viens de le relire, ce que je souhaitais faire depuis longtemps.

L'intrigue est dense, complexe et passionnante, il y a de nombreux personnages et certains sont juste inoubliables (Kujaku, Taishakuten...). J'ai adoré que ce manga ne soit pas manichéen, oublié les gentils, les méchants, vous trouverez juste des personnages profonds et parfois prêt à tout pour leur cause. Les relations entre les différents protagonistes sont fortes, souvent torturées, et tellement belles.
Attention toutefois pour les âmes sensibles, c'est gore par moment et la violence est très présente.
Tout cela est magnifié par un graphisme exceptionnel.

La fin est sublime, tragique ! Quel choc lorsque l'on découvre les vrais motivations de Taishakuten, cette remise en perspective incroyable de tout le récit, je m'en rappelle encore très bien et pourtant c'était il y a 20 ans...

J'ai adoré faire cette relecture, redécouvrir pleins de choses que j'avais oublié, me rendre de compte à nouveau de la beauté, de la violence de ce récit (je me suis rendue compte que j'avais un peu édulcoré cet aspect dans mes souvenirs).
Ma première lecture m'avait laissé une très très forte impression, je me rappelle en avoir parlé et parlé pendant des jours, des mois avec mes amies. Oui ce manga m'a obsédée et a vraiment laissé une trace en moi.

samedi 12 août 2017

Les lionnes de Venise - Mireille Calmel



4e de couverture
Venise, campo Santa Fosca, octobre 1627. Lucia, jeune et espiègle Vénitienne, se retrouve au milieu des flammes qui dévastent la modeste imprimerie familiale. Sous ses yeux, son père est enlevé par trois hommes armés. Qui donc se cache derrière ce crime ? La veille, la magnifique Isabella Rosselli, la plus rouée des espionnes de la cité des Doges, est venue faire reproduire une étrange gravure.
Lucia est décidée à percer cette énigme et à sauver son père. Dans une quête effrénée, elle s'immisce parmi les puissants, se mêle au bal des faux-semblants du carnaval, s'enfonce dans les arrière-cours des palais. Une Venise fascinante, oppressante, où le pouvoir se confond avec l'amour, où les étreintes succèdent aux duels et les baisers aux complots.
Dans ces bas-fonds de la cité lacustre, amis et ennemis avancent masqués. Lucia joue de ses charmes, de son épée, de son poignard aussi qu'elle porte au mollet. Elle ruse, croise le fer avec Giorgio Cornaro, le fils du doge, homme corrompu et dangereux, prête à tout pour découvrir la vérité sur cette gravure dont tous, à Venise, sont convaincus qu'elle recèle le secret du pouvoir absolu.


Pourtant amatrice de romans et récits historiques, je n'avais encore jamais lu de romans de Mireille Calmel. Elle est principalement connue pour son travail sur Aliénor d'Aquitaine avec le lit d'Aliénor qui est dans ma PAL et j'ai également depuis un bon bout de temps le tome 1 de sa série le chant des sorcières.
Mais c'est finalement avec une nouveauté, son dernier roman sorti cette année, que j'ai découvert la plume de cette autrice et grâce à un partenariat sur livraddict, que je remercie ainsi que les éditions XO.

Les lionnes de Venise est un roman historique d'aventure nous emmenant à Venise au XVIIe siècle. La 4e de couverture me semblait très prometteuse et je trouve la couverture très réussie, mais finalement je ressors de ma lecture avec un avis plutôt mitigé.
Parlons d'abord des points positifs, c'est un vrai roman d'aventure, très rythmé, en cela une lecture parfaite pour l'été. on ne s'ennuie pas une seconde. Les chapitres sont très courts, cela renforce le côté dynamique du récit et on a vraiment envie de les enchainer sans s'arrêter. L'écriture est très fluide, ça se lit tout seul, c'est agréable.

Je vais maintenant aborder les points qui m'ont chiffonnée, à commencer par le manque de descriptions. J'aurais aimé que le contexte historique soit plus développé, ce n'est pas du tout le cas, j'imagine bien que cela ralentirait l'action, mais quand on lit un roman historique c'est aussi pour en apprendre plus sur une autre époque et là ça manque vraiment je trouve.
Mais le principal soucis en ce qui me concerne c'est l'héroïne, je ne l'ai pas vraiment aimé, on nous présente une héroïne forte, courageuse, qui sait se battre à l'épée, badass quoi, sauf que non, on retombe toujours dans les clichés ou finalement elle ne peut s'en sortir que parce qu'on vole à son secours et quand je dis on, je parle d'un homme évidemment.
Il y a deux scènes d'amour et je les ai détestées. Comment en 2017 on peut encore écrire des scènes ou une jeune fille vierge va jouir en 5 minutes chrono à son premier rapport ? L'autrice étant une femme, c'est encore pire je trouve ! Quel pur cliché éculé et loin de la réalité.

En ce qui concerne l'intrigue, elle se laisse suivre, mais ce n'est pas non plus hyper palpitant.
Néanmoins ce livre a de bonnes critiques, donc si ce titre vous tente n'hésitez pas à vous faire votre propre opinion, je n'ai pas été bon public pour le coup. Je ne pense pas que je lirai la suite.

En conclusion, j'ai trouve que c'était une lecture divertissante, mais j'en attendais plus, surtout plus de détails historiques et moins de clichés.

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