Aujourd'hui je vais parler d'un sujet important pour moi : la parentalité positive.
Qu'est ce que c'est la parentalité positive, en simplifiant ça se résume à exclure toute violence dans l'éducation à commencer par les fessées ou claques, qui sont bien moins anodines qu'on veut nous le faire croire.
Attention je ne parle pas de maltraitance, mais bien de la petite fessée qui soit disant "ne fait pas de mal", sauf qu'on est de plus en plus nombreux à penser que si.
Mais en allant plus loin, la parentalité positive c'est être respectueux de son enfant, ce qui ne veut bien sur pas dire tout lui permettre, mais être à son écoute et chercher aux problèmes des solutions sans violence (physique ou verbale), ce qui nécessite une bonne écoute, de la patience, et une bonne dose de psychologie.
J'ai tout essayé ! de Isabelle Filliozat est un livre sur le sujet que j'ai trouvé vraiment très bien fait.
Voici la présentation qu'en font l'auteur et l'éditeur :
Opposition, pleurs et crises de rage : traverser sans dommage la période de 1 à 5 ans.
« J’ai tout essayé, rien n’y fait, il continue ! » est une phrase récurrente des parents épuisés et démunis face aux excès de leurs enfants. Batailles autour de l’habillement, du rangement, disputes au moment du départ pour l’école ou pour le lit… Les parents autoritaires y voient souvent des manifestations de mauvaise volonté, d’insolence, voire de mauvais penchants. De leur côté, les parents permissifs culpabilisent et se dévalorisent. Et s’il y avait d’autres causes ? En tant que maman, j’ai vécu des moments de grand bonheur mais aussi des instants de grande détresse. Je me suis souvent sentie impuissante, pleine de doutes. J’aurais aimé trouver un livre qui me donne des informations sur ce que pouvait vivre mon enfant dans telle ou telle situation, et des pistes pour savoir quelle attitude adopter. Mon hypothèse de travail est que les comportements des enfants sont d’abord au service de leurs propres besoins de croissance. Les récentes découvertes de la neurophysiologie ainsi que les expériences menées dans les laboratoires de psychologie le confirment. L’imagerie cérébrale, nos connaissances sur les neurones, les hormones du stress, l’intelligence, la mémoire, nous montrent sans équivoque qu’il est urgent de choisir un mode éducatif non-violent. Outre les séquelles affectives, les conséquences physiologiques et neurologiques sont désormais indéniables. Dans cet ouvrage, des dessins campent une situation du quotidien et une réaction parentale classique. Une ampoule, représentant l’éclairage scientifique, nous raconte ce qui se passe alors dans le cerveau de l’enfant. Ce dernier prend parfois aussi la parole pour décrypter ses sentiments, son vécu. Puis, parce que nombre de parents sont perdus, Isabelle propose des mots, des gestes, des attitudes parentales.
Un enfant est un être en évolution, voilà une idée simple trop souvent oubliée.
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On a tous été témoin (direct ou indirect) d'un enfant faisant une crise en plein supermarché, que faire dans ce genre de situation, comment l'éviter et si c'est trop tard comment contenir cette crise, voici le genre de thèmes traités dans ce livre et beaucoup d'autres, de façon simple et accessible à tous.
Je suis souvent surprise quand j'écoute certains parents parler, on dirait qu'élever un enfant c'est un rapport de force.
Combien de fois j'ai entendu : il te teste, il faut pas se laisser faire, c'est un caprice. Il faut laisser pleurer un enfant, sinon il devient capricieux...
On finirait presque par croire que les enfants n'agissent que par caprice pour nous faire enrager et qu'il faut les mater.
Et si au lieu de ça on essayait plutôt de se mettre à leur place, de ce qu'on exige d'eux...
Ce que l'on peut prendre pour un pur caprice cache souvent d'autres choses à décoder.
Je n'ai pas encore lu entièrement ce livre, je m'y replongerai régulièrement au fur et à mesure que mon petit bonhomme grandira, néanmoins je le trouve génial, très clair, très accessible et parfaitement en accord avec ce que je pense.
A lire d'urgences si vous vous sentez dépassé par certaines situations.
Et je vais finir avec cette citation qui avait tourné sur facebook il y a quelques temps et qui m'avait interpellé :
Pourquoi appelle-t-on :
- cruauté le fait de frapper un animal
- agression le fait de frapper un adulte
- violence conjugale le fait de frapper son conjoint
- éducation le fait de frapper un enfant ?
Le rendez-vous du mercredi, une idée de
Liyah.