Présentation :
Charles IX fut de tous nos rois de France l un des plus calamiteux. A 22 ans, pour faire plaisir à sa mère, il ordonna le massacre de la Saint Barthélemy qui épouvanta l'Europe entière. Abasourdi par l'énormité de son crime, il sombra dans la folie. Courant le lapin et le cerf dans les salles du Louvre, fabriquant de la fausse monnaie pour remplir les caisses désespérément vides du royaume, il accumula les initiatives désastreuses. Transpirant le sang par tous les pores de son pauvre corps décharné, Charles IX mourut à 23 ans, haï de tous. Pourtant, il avait un bon fond.
Après le Montespan, Charly 9 est ma deuxième lecture de Jean Teulé.
Sa force est d'arrivé à nous faire rire avec des évènements tragiques et horribles.
La Saint Barthélémy, Paris à feu et à sang, il y période de notre histoire plus glorieuse.
Mais finalement la trame du roman est vraiment mince, ce ne sont que des scènes du quotidien du roi, nous assistons à sa lente déchéance. Il devient fou, il tue sans raison, fait n'importe quoi, et on le prend vraiment en pitié.
Autour de lui bien sur gravite sa célèbre mère Catherine de Médicis, la reine Margot, les futurs Henri III ( son frère) et Henri IV (son beau-frère)...
Certaines anecdotes son savoureuses, néanmoins, la plume de Jean Teulé m'agace parfois avec son ton décalé et je me suis finalement un peu ennuyée sur la fin.
Et je trouve qu'il y a beaucoup de parti pris dans ce récit, en fait cela m'a fait fait penser à la reine Margot de Alexandre Dumas, qui traite du même sujet avec les mêmes partis pris justement.
Certains historiens tentent de réhabiliter l'image de Catherine de Médicis et la dépeindre systématiquement comme la méchante empoisonneuse me parait vraiment caricatural.
Dans le Montespan, j'avais aimé coller à la réalité historique, là j'ai été un peu déçu j'avoue.