mardi 19 juin 2018

Mes premières enquêtes, tome 7 : Le mystérieux amoureux - Emmanuel Trédez


Avant tout merci à Babelio et aux éditions Auzou pour l'envoi de ce petit roman jeunesse, idéal je pense pour des CE1/CE2. Mon fils qui termine son CP ne le lirait pas encore tout seul, mais ce fut l'une de nos lectures du soir et il fut fort apprécié.

Fanny doit porter un plâtre et ses camarades s'empressent de lui écrire des mots et des dessins dessus. Enzo se rend compte qu'un mystérieux admirateur à laissé un message anonyme, il s'en suivra une série de mots codés afin de deviner l'identité de cet amoureux mystère.

Voila un petit roman bien adapté pour un tout jeune public qui lit ses premiers romans, avec le plaisir de suivre une enquête. Bien sur pour un adulte ce sera cousu de fil blanc, mais en tout cas mon fils a beaucoup aimé découvrir comment les messages étaient codés (écrit à l'envers, lire une lettre sur 2...). C'est très ludique.
Nous avions déjà lu un autre titre de cette collection, le fantôme du château, qu'il avait également apprécié. Donc je pense que cette série est une valeur sure.

Par contre il est indiqué à partir de 6 ans, mais je ne pense pas qu'un enfant de 6 ou 7 ans en CP puisse le lire et comprendre les énigmes tout seul, attention donc à l'accompagner pour qu'il ne se sente pas découragé ce qui pourrait le freiner pour se lancer dans d'autres lectures.

mardi 12 juin 2018

Ma (toute) petite expérience de la méditation

Il y a déjà quelques temps j'avais consacré une série d'articles sur le thème du yoga (ici, ici et ici) et j'avais ce projet d'aborder par la suite le thème de la méditation.

Je vais surtout vous parler de comment j'en suis arrivée à méditer, ce que ça m'apporte, quels livres j'ai lu sur le sujet, comment je médite, les difficultés que je peux éventuellement rencontrer...

La première fois que j'ai parlé méditation sur le blog c'était en 2009 avec ce livre de Jon Kabat-Zinn, où tu vas tu es.


Jon Kabat-Zinn est le fondateur d'une clinique de réduction du stress aux Etats Unis, où il utilise les techniques bouddhiques de méditation mais adaptées pour les occidentaux et ne comportant pas les dimensions spirituelles de la méditation orientale. Cette méditation, au vu de ses multiples vertus, notamment contre la dépression, s'est généralisée ces dernières années, on l'appelle méditation de pleine conscience ou laïque (car débarrassée de tout contexte religieux) et elle est devenue plutôt populaire, il n'y a qu'à voir le nombre d'ouvrages sur le sujet dans les rayons développement personnel, y compris pour les enfants.

Mais déjà c'est quoi méditer ? On croit souvent à tort que c'est faire le vide dans son esprit, mais c'est tout simplement impossible (si je vous dis de ne pas penser à une orange, vous faites quoi ? ahah). Cela consiste à focaliser son attention sur quelque chose de précis, la plupart du temps sa respiration, mais ça peut aussi être de passer en revue mentalement toutes les parties de son corps (body scan) ou encore se concentrer sur des visualisations, sur un mantra, sur la flamme d'une bougie... Lorsque l'on se rend compte que l'on a décroché, que l'on s'est déconcentré, ce qui arrivera forcément et bien on ramène son attention sur le sujet de notre méditation, et on recommence autant de fois qu'il le faudra.
Et c'est tout, c'est simple non ? Et bien pas tant que ça car notre esprit n'en fait souvent qu'à sa tête.

Dans ma chronique de où tu vas tu es, je disais que même si ce titre m'avait beaucoup touchée et apaisée, je n'avais ni le temps ni l'envie de consacrer du temps à la méditation. Car oui, pour bénéficier de ses nombreux bienfaits et bien il faut méditer (quelle évidence) et pas seulement une fois de temps en temps sinon c'est parfaitement inutile, mais tous les jours ou presque, cela ne peut donc pas être une lubie, mais nécessite un véritable investissement en temps dont on peut vite se lasser, car les effets ne sont visibles qu'à moyen/long terme, votre vie ne vas pas changer en 2 séances, ni même en 50.

Et donc il m'aura fallu encore du temps et plusieurs lectures avant de changer d'avis et de me lancer.
Qu'est ce qui m'a incitée alors ? En 2009 je n'étais pas encore maman, je le suis devenue en 2011, puis à nouveau en 2013. Et j'ai découvert le quotidien chargée de maman, tentant de plus ou moins tout concilier... J'ai souvent ce sentiment d'avoir du mal à sortir la tête de l'eau et j'ai découvert une partie de moi que je n'aime pas : je manque de calme et j'ai du mal à gérer mes émotions avec mes enfants, il m'arrive souvent de m'énerver. J'ai lu pas mal de chose sur l'éducation bienveillante et j'y crois, ça me parle, mais dans le feu de l'action, quand la colère, la frustration ou le stress prennent le dessus, je n'arrive pas à garder suffisamment mon calme pour l'appliquer.
C'est certainement ce qui m'a poussée vers la méditation, ce besoin d'apaiser mon esprit et de dépasser ces sentiments négatifs qui me font réagir de manière instinctive plutôt qu'agir selon mes principes.


J'ai commencé à méditer avec méditer, jour après jour, un livre de Christophe André (psychiatre et auteur de plusieurs livres à succès), qui incluait un CD avec plusieurs séances de méditations guidées. Les débuts ont été difficiles, surtout parce que lorsque je m'installais pour méditer, assise sur une chaise la plupart du temps ou sur un petit banc de méditation, en quelques minutes j'avais très mal au dos, peu habituée à me tenir si droite. C'était un réel problème, car mes séances, mêmes courtes, étaient vraiment douloureuses, j'ai essayé de méditer allongée, mais ce n'est pas recommandé et c'est difficile de ne pas s'assoupir.
Les débuts ont donc été chaotiques entre envie, douleur et découragement. J'ai abandonné, puis repris à plusieurs reprises. Et puis petit à petit les douleurs se sont atténuées, je pense que mon dos s'est musclé car en même temps je me suis mise à faire du yoga plus régulièrement. Mais ça à quand même été long.



Il y a également  a un livre que j'ai adoré et qui m'a beaucoup aidée, c'est la méditation, c'est malin de Marie-Laurence Cattoire. Il est très ancré dans le quotidien, c'est bien expliqué, sans chichi, sans notion théorique, c'est très concret.

Puis j'ai découvert petit bambou et son appli pour smartphone et je ne l'ai plus quitté. Cette appli est vraiment géniale et m'accompagne au quotidien. Vous avez d'abord une série de méditations gratuites, que j'ai fait et refait un paquet de fois avant de me décider à vouloir consulter tout leur catalogue. L'abonnement est dans les 6 euros par mois (et ça les vaut largement !) et vous avez accès à un contenu vraiment riches de méditations guidées, sur des thèmes divers et variés, avec des nouveautés régulières. Franchement c'est une mine d'or et je ne saurai plus m'en passer. On y trouve même des séries pour les enfants, à partir de 5 ans.

J'avoue que je médite encore de façon irrégulière, parfois j'arrive à faire une séance tous les jours et puis ensuite pendant une semaine je ne trouve plus le temps, mais je dirais que dans la durée, je m'y tiens quand même, je finis toujours par y revenir.

Si je devais parler des difficultés, il y a bien sur le fait de trouver le temps, il faut s'organiser, trouver 10 à 15 minutes minimum dans un quotidien chargé. Je le fais de préférence le matin, j'alterne yoga/méditation ou j'arrive à faire les 2, ça dépend des matins. Il m'arrive aussi de méditer le midi ou le soir, mais c'est plus difficile, le midi je suis vite rattrapée par les tâches de la maison et le manque de temps et le soir, par la fatigue ou simplement envie de faire autre chose.
Car on peut avoir l'impression de perdre son temps quand on médite et c'est bien là le problème, il faut réellement être motivée.
Autre difficulté pour moi, cette impression (fausse et décourageante) de ne pas y arriver, quand une séance est difficile, parce que notre esprit n'en a fait qu'à sa tête, ou de ne pas avoir l'impression "d'avancer". En fait il ne faudrait rien attendre de la méditation, prendre les choses comme elle viennent, sans jugement, ni attente. Et c'est très difficile.

Mais, heureusement bien sur il y a des effets positifs que je commence doucement à ressentir, mais c'est diffus, je n'ai pas l'impression d'avoir changé et pourtant j'ai lâché prise sur certaines choses et je suis un peu moins stressée.

J'essaye aussi de proposer des séances de méditation à mon fils ainé. Les séries pour enfants de petit bambou, à partir de 5 ans sont très bien, elles durent 5 à 6 minutes, c'est bien suffisant à cet âge. Je crois que mon fils aime bien. Il ne le ferait pas de lui-même, mais si je le fais avec lui il ne dit pas non.
Des études faites dans des écoles où la méditation a été introduite, montrent vraiment un impact très positif sur les enfants, que ce soit au niveau de leur concentration, mais aussi des relations entre eux avec une baisse significative de la violence et des incivilités.

Voila donc mon cheminement, je continue, je persévère dans cette voie, je sais que je n'en suis qu'au tout début.
Et je finirai avec un proverbe zen que je trouve plutôt amusant :
Médites 20 minutes par jour, si tu n'as pas le temps, médites 1h.

jeudi 7 juin 2018

Réussir à l'école, moins de stress, plus de plaisir - Philippe Hindré


Comme la plupart des parents j'imagine, le rapport avec l'école de nos enfants n'est pas toujours des plus évidents. Déjà nous avons tous nos traumatismes liés à notre propre scolarité, qu'on risque de transmettre inconsciemment à nos enfants, ensuite il faut concilier notre vision de l'école, la personnalité des parents, de l'enfant, des instituteurs, ça se complique vite.

Quand mon fils ainé est rentré en maternelle, ça a été assez tendue avec sa maîtresse qu'il a quand même eu pendant 2 ans. Nous avons été convoqué à de multiples reprises et je vous avoue que je me suis beaucoup inquiétée, au point même d'envisager un changement d'école tant il était difficile de communiquer avec cette maitresse (qui en plus est la directrice).
Ensuite il a changé de maitresse et tout s'est beaucoup mieux passé. Là il termine son cp et c'est globalement positif, mais je suis toujours restée un peu inquiète malgré tout (on ne se refait pas) surtout avec l'apparition des devoirs au cp et le peu d'entrain qu'il y met (en même temps des enfants qui adore faire leur devoirs je sais pas si ça existe pour de vrais).
Ca me fatigue de passer 10 minutes à batailler pour qu'il vienne faire ses devoirs, qui la plupart du temps (pour l'instant du moins) se limiteront à une lecture faite en moins de 5 minutes.

Bref, j'ai cherché des livres sur le sujet et celui-ci m'a attiré par son titre et sa couverture rose flashy ^^
J'ai bien aimé, le ton est drôle et moderne, c'est orienté éducation positive, ce qui me m'allait très bien. En fait ce n'est que du bon sens et de l'organisation. L'auteur insiste aussi sur le fait qu'on n'a pas besoin d'être doué en maths ou un pro de l'histoire pour aider son enfant, ce qu'il faut c'est surtout lui apprendre à s'organiser, à lui mettre des objectifs réalistes qui le motiveront positivement, sans mettre la barre trop haut ce qui ne ferait que le décourager. Valoriser les petits victoires et le travail, savoir aussi l'écouter et avoir conscience qu'on en demande énormément aux enfants et qu'ignorer leurs difficultés peut saper leur moral. Il faut donc leur permettre de trouver leur motivation en les valorisant, tout en étant ferme sur le travail à accomplir et surtout être très présent et très impliqué dans le suivi des devoirs.

C'était une petite lecture motivante que je relirai surement à l'occasion, pour une piqure de rappel.

lundi 4 juin 2018

Trois baisers - Katherine Pancol


Avec Katherine Pancol, je suis toujours sur des montagnes russes, à la fois j'aime et je déteste ce qu'elle écrit, oui c'est bizarre je sais.
Tout à commencé avec sa première trilogie. Dès les yeux jaunes des crocodiles, le tome 1 que j'ai lu en 2013, je disais déjà que ça m'énervait mais que je m'étais attachée aux personnages, suffisamment pour enchaîner avec le tome 2, la valse lente des tortues, et le troisième les écureuils de Central Park sont tristes le lundi (mais où va-t-elle chercher ses titres ?).
Je me serais volontiers arrêtée là, après ces 3 pavés, mais une nouvelle trilogie est sortie, les muchachas, où l'on retrouvait les mêmes personnages, Joséphine, Hortense, Gary... ainsi que des nouveaux. Je n'ai pas réussi à m'intéresser à Stella, la petite nouvelle, mais étant fort attachée à Joséphine et Hortense, j'ai persévéré avec 3 pavés supplémentaires et moultes ronchonnements sur des situations abracadabrantes, des personnages qui deviennent franchement pénibles et des longueurs pour ne rien dire, c'était en 2015.

Et voici qu'en 2017, un nouveau roman sort avec les mêmes personnages, trois baisers. J'avoue j'ai hésité, vraiment, j'avais peur que ce soit le tome de trop et que ma patience ait atteint ses limites.
Et puis audiolib me l'a proposé en partenariat et ma curiosité a été la plus forte. J'ai eu envie de savoir et je me suis plongée dans 3 baisers mais malgré mes efforts, je n'ai juste pas pu aller jusqu'au bout.
Toute la première partie, plus d'un quart de cette énorme brique est consacrée à Stella et son histoire m'indiffère, je n'avais aucune envie de la retrouver.
Et franchement Adrian et Hortense !! Vraiment ?? Adrian que j'aimais bien m'est devenu odieux dans ce tome.
Mais alors le summum revient quand même au personnage de Junior. Non, mais juste NON. Je ne le supporte pas, il n'est pas crédible et je suis extrêmement gênée, pour ne pas dire choquée, de l'avoir sexualisé, il a 7 ans quoi ! Génie, hors norme, tout ce qu'on veux, OK, mais 7 ANS !!! J'ai trouvé ça extrêmement malsain, je m'arrête là. Je regrette un peu parce que je voulais savoir ce qu'il advenait de Joséphine, mais tant pis. J'en ai définitivement fini avec Katherine Pancol.

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