Résumé :
"Ce qu'il vit avant tout, c'était l'immonde coloris écarlate qui rongeait à moitié le nouveau-né ainsi que l'infâme petite boule de peau surplombant son regard. Le monstre avait engendré un autre monstre !
- Comment devons-nous l'appeler ? lui demanda la vieille femme.
Il contempla le nourrisson en pleurs avec aversion. Puis il vomit sa sentence en un mot :
- Rouge !"
Accroché au versant du mont Gris et cerné par Bois-Sombre se trouve Malombre, hameau battu par les vents et la complainte des loups. C'est là que survit Rouge, rejetée à cause d'une particularité physique. Rares sont ceux qui, comme le père François, éprouvent de la compassion à son égard. Car on raconte qu'il ne faut en aucun cas toucher la jeune fille sous peine de finir comme elle : marqué par le Mal.
Lorsque survient son premier sang, les villageois sont soulagés de la voir partir, conformément au pacte maudit qui pèse sur eux. Comme tant d'autres jeunes filles de Malombre avant elle, celle que tous surnomment la Cramoisie doit s'engager dans les bois afin d'y rejoindre l'inquiétante Grand-Mère. Est-ce son salut ou un sort pire que la mort qui attend Rouge ? Nul ne s'en préoccupe et nul ne le sait, car aucune bannie n'est jamais revenue...
Et voici le cinquième finaliste du PLIB que je termine. C'est une réécriture sombre du petit chaperon rouge, je dois dire que je ne suis pas très fan des réécritures de conte, mais celle-ci avait l'air originale, mais malheureusement je n'ai vraiment pas adhéré.
C'est trop sombre et glauque à mon goût, ce sont surtout les scènes de viols qui m'ont fait lâcher ma lecture, j'ai lu la fin en diagonale, cette ambiance, cette violence physique et psychologique omniprésente, c'était trop pour moi.
Un autre aspect du livre m'a gênée et empêchée de rentrer dans l'histoire, le style de l'autrice est extrêmement riche, avec du vocabulaire soutenu, au début cela m'a charmée, mais au fil de ma lecture j'ai trouvé que ce style ne collait pas du tout avec l'histoire. On a affaire à une toute jeune fille rejetée de tous depuis sa naissance, qui vit dans la misère, la solitude et la haine de tout un village arriéré, qui n'a bien sur jamais été à l'école, ni été éduquée par personne, mais a quand même appris à lire grâce à son seul ami. Je l'imagine quand même plus comme une sauvageonne, que comme une jeune fille capable de tenir une conversation soutenu... C'est pas cohérent non ?
Je vais à présent pouvoir voter pour le PLIB, je ferai un bilan de tout ça très bientôt.
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