jeudi 3 septembre 2009

C'était mon frère... : Théo et Vincent Van Gogh - Judith Perrignon


Il y a quelques mois de cela j'avais lu un livre d'art sur Van Gogh et j'avais bien aimé et appris beaucoup de choses.
C'est son portrait sur la couverture qui m'a attiré l'oeil, puis s'agissant de la relation forte qui unissait les deux frères, le sujet m'a convaincu d'acheter le livre.

Voici ce que nous dit le 4e de couverture :
Théo n'a pas survécu plus de six mois à la mort de Vincent... Au jeune frère, Judith Perrignon a emprunté sa voix et ses souvenirs pour écrire une histoire en forme de compte à rebours, un court moment où le nom de Vincent Van Gogh évoque un homme parmi d'autres et pas encore un mythe.

Construit autour de la correspondance réel de Vincent et de Théo, l'auteur nous décrit ici les pensées de Théo suite à la mort de son frère. Il tentera de faire reconnaître à tout prix la peinture et le talent de son frère, tout en se remémorant la vie du peintre et le lien fort qui les unissait.
On assiste à la déchéance de cet homme, qui tout comme son frère sombrera dans la folie avant de mourir.

J'ai aimé ce livre, néanmoins la lecture en est pesante, on est dans le malheur, la mort et la folie.
Cette lecture m'a hanté pendant les quelques jours que j'ai mis à le lire.

Extrait :
Qu'est ce donc qui me lie à mon frère, au point que je ne puisse aller sans lui ? Nous n'étions pas des jumeaux, nous étions même incapables de vivre entre les mêmes murs ! Qu'est ce donc que ces brûlures aux yeux dès le matin ? Les prunelles fixes et incandescentes, c'était lui ! Qu'est ce donc que ces absences à la vie qui va ? La déraison, la dépendance, la grandeur des rêves, l'impossible frottement à l'existence, c'était lui !
Tant de fois j'ai pensé à lui sans moi, et jamais je ne me suis soucié de l'inverse. Mais sans lui à portée de mots, je perds l'équilibre. Une moitié de moi est vide.

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