Mathilde endure les humiliations depuis des mois, essayant de comprendre comment elle en est arrivée là.
Thibault est médecin urgentiste à Paris, le gigantisme de la ville lui a ôté tout optimisme, toute joie de vivre, il se sent seul et broyé.
Voici un livre dont j'attendais beaucoup, j'avais été vraiment touchée par la plume de Delphine de Vigan dans No et moi et j'avais hâte de retrouver cette émotion.
Hélas, j'ai été plus que déçue. Mon reproche : il ne se passe rien. Contrairement à Lou (dans No et moi) qui lutte de toute ses forces contre la fatalité, ici aucun des protagonistes ne réagit, ils se regardent sombrer sans lever le petit doigt.
Et vraiment cette inertie, cette fausse fatalité m'ont vraiment agacée.
J'ai trouvé cette lecture pesante et j'avais plus envie de leur mettre des coups de pied aux fesses que de m'appesantir sur leur sort.
Avec cette lecture je reprends mon challenge du 1% de la rentrée littéraire 2009 que j'avais mis de côté.
Lus : 2/7
J'ai au contraire adoré ce livre. Il me semble que cette inertie est une des conséquence de la violence et du harcèlement moral au travail. Tout se fait d'une manière tellement insidieuse que la victime est paralysée, du moins pour un temps. Delphine de Vigan essaie de décrire ce processus, trop souvent mis sous silence...
RépondreSupprimerOui, j'imagine que tu as raison, mais c'est tellement loin de mon caractère, que j'ai du mal à comprendre cette inertie. Cependant je n'ai (heureusement) jamais vécue ce genre de chose.
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