mardi 10 décembre 2019

Mini-chroniques : Historique, essai, roman contemporain


le sang des farines - Jean-François Parot

Sixième enquête de Nicolas le Floch, ce tome nous emmène en 1775 au début du règne de Louis XVI. Si j'ai aimé retrouver Nicolas et les personnages récurrents de la série, l'enquête ne m'a guère passionnée, liée à des intrigues politiques complexes qui m'ont un peu perdue par moment. Mais le contexte historique reste intéressant et les événements racontés méconnus.
Certaines facilités m'ont quand même un peu agacée (Nicolas en danger et un sauveur qui arrive juste au bon moment).
J'ai du mal également à cerner et apprécier le caractère de sa nouvelle maîtresse, un peu cliché quand même, j'espérai mieux de ce point de vue là.
J'avais également deviné l'identité du meurtrier bien avant la fin, mais pas le pourquoi du comment.
Bref, pas le meilleur tome, mais cela reste très plaisant à lire malgré tout.



Héroïques - Inna Shevchenko

Inna Shevchenko est leader du mouvement international Femen. Dans cet essai, elle parle des figures féminines qui l'ont inspirée, qui l'ont amenée à devenir qui elle est aujourd'hui.
Des héroïnes fortes, engagées, inspirantes, grandes figures historiques, mais aussi des héroïnes de fiction.

Cet essai était très intéressant, on découvre la vie de femmes qui ont fait bouger les choses, où qui ont essayé, parfois au péril de leur vie, dans tous les domaines. Des femmes politiques, des femmes de religion, de science, des journalistes. Mais aussi Sailor Moon ou encore Eve pour les personnages de fiction.
Cet essai fait vraiment réfléchir et je suis admirative du courage et de l'engagement de cette femme. Néanmoins le propos reste un peu trop extrême à mon goût, je ne suis vraiment pas une révolutionnaire dans l'âme.



Appelle-moi par ton nom - André Aciman

Résumé :
Elio, adolescent sensible et cultivé, rencontre Oliver, jeune esthète qui enseigne la philosophie. Elio est discret et timide ; Oliver désinvolte et charmeur. Pourtant, tout les rapproche : la littérature, la musique, leurs origines juives. Et une évidente attirance physique. En Italie, dans la maison familiale près de la côté méditerranéenne, Elio découvre le jeu de la séduction et la souffrance amoureuse. Des années plus tard, il revient sur cet été qui a bouleversé son existence. André Aciman recrée les errances et les fulgurances du désir mais surtout le souvenir de ces moments intenses. La mémoire, la nostalgie et l'oubli ont accompli leur oeuvre : 'tout ce qui reste n'est que rêveries'.


Je l'ai écouté en livre audio il y a de cela déjà plusieurs mois et j'ai tardé à écrire une chronique, car je n'arrive toujours pas à savoir si j'ai aimé ou pas cette histoire.
J'ai trouvé l'écriture très belle et toute la partie qui se passe durant cet été en Italie incroyablement sensuelle et poétique, il se passe peu de chose, mais on est happé par les mots et l'écriture.
Par contre je n'ai pas tellement aimé la suite de l'histoire. Lorsqu'ils partent tous les deux à Rome, ce passage m'a paru long, ennuyeux. Et la fin ne m'a pas transportée, je n'étais plus dedans.
Il me reste à voir l'adaptation.

2 commentaires:

  1. Il faudrait que j'essaye de lire Jean-François Parot, j'en ai plusieurs à la maison, mais je n'ai jamais tenté !

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    1. Si tu aimes les romans historiques bien documentés, ça ne pourra que te plaire.

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