mardi 18 juin 2019

[#Juindesfiertés] Celle que je suis, tomes 1 et 2, blabla boys love, romance m/m...


Nous sommes en juin, le mois des fiertés, et ça me tient à coeur d'apporter ma petite contribution à cette cause. Grande lectrice de romance m/m, ce genre découvert au hasard de mes lectures est devenu une passion et l'homosexualité est donc un sujet qui revient régulièrement par ici. Mais plus particulièrement pour ce mois des fiertés, j'avais envie de présenter une oeuvre qui parle de transidentité, car ils ont quand même nettement moins de visibilité, alors qu'ils font partie intégrante du mouvement LGBT.
Et je vais vous parler d'un manga. Je dois dire que je ne m'y attendais pas parce que je préfère généralement lire des romans m/m (un de ces quatre il faudra que je tente un f/f pour voir...) que du yaoi ou du boys love, car sans généraliser à outrance, on tombe vite dans les clichés et c'est très préformaté, il y a déjà ce schéma seme/uke figé qui me dérange pas mal, sans parler de l'omegaverse que j'ai découvert tardivement et auquel je n'adhère pas. Mais j'en lis quand même et heureusement il y a toujours des pépites qui sortent du lot. C'est le cas pour Celle que je suis de Koko Suwaru et Bingo Morihashi.


Années quatre-vingt, Tokyo. Yûji Manase est étudiant. Mais il vit au quotidien avec deux secrets dont il n'a jamais parlé à personne : d'une part, les sentiments qu'il éprouve pour son ami de longue date Masaki Matsunaga, et de l'autre, le malaise qu'il ressent vis-à-vis de son corps. Un jour, Yûji pose la main sur une robe que sa sœur a laissée dans son appartement, sans savoir que cet acte allait bouleverser sa vie...

Merci à Akata pour nous sortir ce genre de pépite engagée, ce manga beau, émouvant et sensible qui traite de transidentité. J'ai adoré Yûji, ses sentiments, sa solitude et ses tourments sont si bien rendus et le thème est évoqué avec beaucoup de pudeur.

La série est complète en deux tomes et, si j'ai trouvé le premier tome parfait, le deuxième nous laisse malgré tout un goût d'inachevé. L'histoire est assez triste, comme si personne n'arrivait à trouver sa place. Le poids de la société, et pas seulement pour Yûji, est lourd à porter et on sent un tel problème de communication entre les hommes et les femmes qui fausse leur relation, c'est d'une tristesse...

Une petite pépite de manga, qui sort du lot et mérite vraiment d'être lu pour son sujet.

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