Avant tout un énorme merci à Séverine pour l'envoi de son dernier roman en service presse.
C'est une autrice que je suis de très près depuis que j'ai lu ne t'arrête pas de parler, un roman qui m'a marquée.
Celui-ci m'a attirée dès que j'ai découvert les premiers extraits partagés sur instagram, car il s'agit d'un roman traitant de polyamour, un thème que j'ai très rarement lu et qui m'intrigue, mais qui me parait aussi assez casse gueule. Donc j'avais très hâte de voir comment il serait traité et je peux déjà vous dire que c'était parfait et que j'ai adoré ma lecture.
Jonas et Alban sont mariés depuis 20 ans et traversent une crise de couple, le désir n'est plus au rendez-vous. Mais ils s'aiment et ne souhaitent pas se séparer. Prenant conscience que la routine est devenu leur pire ennemi, ils décident de pimenter les choses en se rendant dans un club libertin.
C'est là qu'ils vont rencontrer Louka...
L'histoire prend vraiment le temps de se développer, on découvre d'abord Alban et Jonas, on fait connaissance avec eux, on comprend ce qu'ils traversent et qu'ils veulent trouver une solution à leurs problèmes de couple sans envisager de se séparer.
J'ai aimé suivre leurs tâtonnements, leur évolution et les voir pousser la porte du club et rencontrer Louka qui va chambouler leur vie.
La façon dont se construit le trouple marche vraiment bien, à aucun moment ça n'apparaît malsain ou quoi que ce soit de ce genre, au contraire, on sent tout l'amour qu'ils se portent, et comment ça s'équilibre, même s'ils se posent des questions. Personne n'est lésé, c'est une vraie relation à trois et c'est vraiment beau à voir.
Bien sûr il y aura des difficultés venant évidemment du regard des autres.
Il y quelques scènes de sexe, mais c'est bien dosé et on n'est pas du tout dans quelque chose de racoleur ou d'ultra fantasmé. J'ai trouvé que c'était juste parfait.
Je ne peux que vous recommander cette lecture, qui transmet un beau message d'amour et bouscule les normes rigides de nos sociétés.
Et j'ai très hâte de découvrir le tome 2, car nous avons un beau florilège de personnages secondaires qui méritent leur histoire.
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